Prévention
Dans le cadre de la ligue contre le cancer, les actions de prévention sont développées autour de grandes thématiques comme le Tabac, le Soleil, l’Alcool et à venir l’Alimentation et l’Activité Physique.
Toutes ces thématiques sont des facteurs de risques évitables à réguler au quotidien pour se maintenir en « bonne santé ».
Les actions de prévention menées se déclinent sous différentes formes :
- Interventions dans les établissements scolaires auprès d’élèves du CM1 à la 5è pour les alerter face à la consommation tabagique et développer les compétences psycho-sociales de l’enfant grâce à des ateliers adaptés.
- Actions de prévention en direction du Grand Public lors des campagnes de prévention nationale (Mois sans Tabac).
- Actions ponctuelles de sensibilisation au Tabac ou à l’exposition solaire

SOLEIL
Actions ponctuelles de sensibilisation à l’exposition solaire
Augmentation de temps des vacances, destinations plus ensoleillées, développement des sports de plein air, esthétique du bronzage : autant de pratique favorisant une surexposition aux rayons ultraviolets (UV).
Si le soleil génère de nombreux bienfaits (dope le moral et favorise la production de vitamine D), une partie des rayons qu’il émet sont néfastes pour notre santé. Le soleil émet des rayons ultraviolets (UV) dangereux pour la peau. Dans un premier temps, ces rayons peuvent être à l’origine de coups de soleil. À plus long terme, ils peuvent entraîner des maladies de l’œil (cataractes), un vieillissement prématuré de la peau, mais aussi des cancers cutanés.
1305 cas de mélanomes en Bretagne en 2014, près du triple de la moyenne nationale (SMPF : Syndicat des Médecins Pathologistes français). Il semble bien qu’en réalité l’exposition soit aussi intense en Atlantique qu’en Méditerranée, mais qu’elle soit masquée par un ressenti moins agressif dû aux nuages et au vent, et que de ce fait, on s’en protège moins. L’une des explications est sans aucun doute liée aux phototypes des populations : en Bretagne, les habitants ont le plus souvent, la peau et les yeux clairs.
La Ligue contre le cancer souhaite à la veille des vacances estivales, aller à la rencontre du grand public. Information, grand jeu de l’oie, quizz seront proposés afin d’aborder la thématique du soleil de façon ludique.

ALCOOL
Actions de prévention en direction du Grand Public lors des campagnes de prévention nationale

TABAC
Actions de prévention en direction du Grand Public lors des campagnes de prévention nationale
Agir précocement contre le tabagisme
Le tabac est le premier facteur de risque évitable de cancers en France. Il est actuellement responsable de près de 30% des décès par cancer. Au total, 73 000 décès par an sont imputables au tabac en France dont 44 000 par cancer.
La consommation de tabac atteint des niveaux préoccupants, particulièrement chez les jeunes. Le niveau d’usage récent (avoir fumé au moins une fois dans le mois) parmi les jeunes Français de 15-16 ans est plus élevé que la moyenne européenne : 38% contre 28% (Enquête ESPAD, 2011).
Et le développement de la dépendance au tabac survient d’autant plus rapidement que l’initiation est précoce ; or, l’âge moyen d’initiation est actuellement de 13 ans en France.
Alors que l’industrie du tabac cherche à tout prix à recruter de nouveaux jeunes fumeurs, pour compenser les décès liés au tabagisme, la Ligue contre le cancer milite pour la mise en place d’une génération sans tabac, à l’horizon 2030
Rendre les élèves acteurs de leur apprentissage, auteurs de leurs savoirs
La Ligue contre le cancer propose aux établissements accueillant des jeunes, âgés de 9 à 13 ans, un dispositif d’éducation pour la santé qui :
– Propose aux enfants d’explorer et de découvrir la complexité du tabagisme et de sa prévention, en révélant la pluralité de leurs facettes économiques, juridiques, éducationnelles, comportementales et environnementales.
– Les accompagner à mesurer l’incidence de leur comportement sur leur santé, celle des autres et sur la société qu’ils veulent construire, et les aider à faire des choix de vie favorables à leur santé.
Explo’Tabac : un parcours pédago-éducatif, ludique et interactif
A l’aide de 27 ateliers illustrant 10 thématiques, Explo’Tabac est organisé sous la forme d’un parcours pour apprendre et échanger sur le thème du tabac :
- Le tabac, un produit toxique.
- Le tabac et la manipulation des industriels du tabac.
- Le tabac et la santé.
- Dire non au tabac.
- Ne pas, ne plus fumer.
- Le tabac, emprise et impact sur la société.
- Pourquoi fumer ?
- Le tabac : histoire et lois.
- Le tabac, l’argent et le business.
- Les autres formes de consommation nicotinique.
Les enfants participent successivement au cours d’une ou plusieurs séances, à différents ateliers thématiques, par petits groupes.Les méthodes d’animation visent à rendre l’enfant actif : d’atelier en atelier, il s’agira de réfléchir, de débattre, de faire tomber quelques idées reçues, dans la joie, la bonne humeur et le respect des autres.
Animateur prévention : Mathieu Guri Animatrice prévention ligue contre le cancer : Isabelle SURMONT
Ligue Contre le Cancer cd29
02 98 47 40 63
Dépistage
Une politique Nationale :
Un diagnostic plus précoce permet (Pour la majorité des cancers) :
- UN TRAITEMENT PLUS EFFICACE
- UN IMPACT POSITIF SUR LE PRONOSTIC DE LA MALADIE
- UNE RÉDUCTION DE LA LOURDEUR DU TRAITEMENT
- UNE DIMINUTION DE LA DURÉE DU TRAITEMENT
- UNE DIMINUTION DE L'IMPORTANCE DES SÉQUELLES
Promouvoir des diagnostics précoces est donc un levier majeur d’amélioration de la prise en charge des patients atteints de cancer.
Pour ces cancers, des dépistages organisés sont proposés à des populations cibles considérant que les bénéfices attendus en termes de santé publique sont supérieurs aux limites et aux risques. Cette balance bénéfice/risque est actuellement considérée comme positive pour les dépistages du cancer du sein et du cancer colorectal, qui font déjà l’objet de programmes nationaux. Elle l’est également pour le dépistage du cancer du col utérin qui est prévu dans le plan cancer 2014-2019 d’être généralisé sur l’ensemble du territoire.

EN BRETAGNE

EN FINISTÈRE

Le cancer du sein, avec plus de 54 000 nouveaux cas estimés en 2015, est le cancer le plus fréquent chez la femme, devant le cancer colorectal et le cancer du poumon. Près de 80% des cancers du sein touchent des personnes âgées de plus de 50 ans. Par ailleurs, le cancer du sein, responsable de 12 000 décès estimés en 2015, demeure la principale cause de mortalité par cancer chez les femmes. La survie nette à 5 ans s’est améliorée au cours du temps, passant de 80% pour les femmes diagnostiquées entre 1989 et 1993 à 87% sur la période de diagnostic 2005-2010.
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. Plusieurs facteurs de risque jouant un rôle dans le développement d’un cancer du sein ont été identifiés : facteurs hormonaux et reproductifs, antécédents familiaux ou personnels, facteurs de risque liés aux modes de vie ou à l’environnement. Toutefois, il existe encore des incertitudes quant au poids de plusieurs de ces facteurs dans le développement de ce cancer. Il reste difficile, à l’heure actuelle, de mettre en place une stratégie de prévention face au cancer du sein permettant de se protéger totalement et d’éviter le dépistage.
Dans ce cadre, la détection d’un cancer du sein à un stade peu avancé de son développement peut permettre de soigner plus facilement mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements.
Plusieurs actions peuvent être mises en place afin de favoriser une détection précoce de ce cancer :
- La consultation d’un médecin en cas de changements au niveau des seins (autopalpation) :
apparition d’une boule, d’une grosseur dans le sein ou sous un bras (aisselle) ; modification de la peau (rétraction, rougeur, œdème ou aspect de peau d’orange) ; modification du mamelon ou de l’aréole – zone qui entoure le mamelon – (rétraction, changement de coloration, suintement ou écoulement) ; changements de forme des seins. Ces signes ne signifient pas nécessairement la présence d’un cancer mais doivent être signalés au médecin ; - Un examen clinique des seins (palpation), recommandé tous les ans dès l’âge de 25 ans. Cet examen rapide et indolore permet de détecter une éventuelle anomalie. Il peut être réalisé par un généraliste, un gynécologue ou une sage-femme ;
- Une mammographie de dépistage (examen radiologique) associée à un examen clinique des seins, proposée tous les deux ans aux femmes de 50 à 74 ans en l’absence de symptôme apparent ou de facteur de risque. Une échographie complémentaire peut être proposée si nécessaire. Dans le cadre du programme de dépistage organisé, mis en place depuis 2004 pour les femmes de 50 à 74 ans, les mammographies jugées normales font l’objet d’une seconde lecture systématique, par sécurité, assurée par un autre radiologue expert. Comme tout acte médical, le dépistage du cancer du sein présente des bénéfices et des limites, qu’il est important de connaître avant de prendre une décision ;
- Des modalités de suivi spécifiques, en fonction de leur niveau de risque, pour les femmes présentant des antécédents médicaux personnels ou familiaux, ou certaines prédispositions génétiques.
Votre médecin, généraliste ou gynécologue, est un interlocuteur privilégié pour répondre à vos questions sur le cancer du sein et son dépistage et vous orienter, en fonction de votre âge et de votre niveau de risque, vers la modalité de suivi la plus adaptée.
SourceCancer du sein : la détection précoce
Votre médecin, généraliste ou gynécologue, est un interlocuteur privilégié pour répondre à vos questions sur le cancer du sein et son dépistage et vous orienter, en fonction de votre âge et de votre niveau de risque, vers la modalité de suivi la plus adaptée.
Source et pour plus de renseignements : http://www.e-cancer.fr
Votre structure en charge des dépistages dans le Finistère :
CRCDC – Téléphone : 02 98 33 85 10

Les cancers du col de l’utérus sont principalement provoqués par des virus de la famille des papillomavirus humains (HPV) ; ces virus se transmettent par voie sexuelle. En général, le corps parvient à les éliminer mais, dans certains cas, ces infections peuvent persister et provoquer des lésions au niveau du col de l’utérus, susceptibles d’évoluer à terme vers un cancer.
Il existe deux moyens complémentaires de limiter ce risque : le frottis de dépistage tous les trois ans pour les femmes de 25 à 65 ans et la vaccination anti-HPV pour les jeunes filles à partir de 11 ans.
Votre structure en charge des dépistages dans le Finistère :
CRCDC – Téléphone : 02 98 33 85 10

Le dépistage organisé du cancer colorectal consiste en la réalisation d’un test immunologique rapide et indolore, à faire chez soi. Si le résultat de ce test est positif (4,5 % des cas), une coloscopie vous sera alors prescrite.
Ces informations destinées à vous aider ne remplacent pas la consultation médicale. En effet, chaque situation est unique et seul votre médecin peut déterminer précisément les modalités de dépistage ou de suivi adaptées à votre cas.
Le test immunologique, désormais disponible, est un test pratique et efficace qui vise à déceler la présence de sang humain dans les selles. En effet, certains polypes ou cancers provoquent des saignements souvent minimes et donc, difficiles voire impossibles à détecter à l’œil nu.
Ce test, à réaliser chez vous, consiste à prélever un échantillon de selles et à l’envoyer au laboratoire de biologie médicale dont l’adresse est indiquée sur l’enveloppe T fournie avec le test. Un mode d’emploi détaillé et illustré, remis avec le test, et une vidéo sont à votre disposition pour vous aider à le réaliser.
Attention : il est essentiel d’indiquer la date à laquelle vous avez réalisé votre test, faute de quoi il ne pourra pas être interprété. Il est également important de l’envoyer sous 24 heures et donc, d’éviter de le poster les veilles de jours fériés.
Le laboratoire vous transmet le résultat de votre test sous 15 jours, avec copies à votre médecin traitant et à la structure en charge des dépistages dont vous dépendez.
Si vous souhaitez consulter ce résultat sur Internet, inscrivez-vous sur le site www.resultat-depistage.fr.
- Votre résultat est négatif (95,5 % des cas) : cela signifie qu’aucun saignement pouvant témoigner de la présence d’un cancer ou de lésions précancéreuses n’a été détecté au moment du test. N’oubliez pas de refaire le test tous les 2 ans.
À noter : certains polypes ou cancers peuvent ne pas être identifiés par le test s’ils ne saignent pas. Consultez votre médecin si des douleurs abdominales ou des troubles digestifs inhabituels et persistants apparaissent, ou en cas de présence de sang dans vos selles. - Votre résultat est positif (4,5 % des cas) : cela ne signifie pas que vous avez un cancer mais que du sang a été détecté dans vos selles. Pour en identifier l’origine, votre médecin vous adressera à un gastroentérologue afin qu’il réalise une coloscopie. Effectué sous anesthésie, cet examen permet de déceler la présence éventuelle de polypes et de les retirer avant qu’ils ne se transforment en cancer. Si un polype a déjà évolué en cancer, plus on le détecte tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Dans plus de la moitié des cas, la coloscopie ne décèle aucune anomalie. Elle détecte un polype dans 30 à 40 % des cas et un cancer dans 8 % des cas.
Entre 50 et 74 ans, vous êtes invité par courrier, tous les deux ans, à consulter votre médecin traitant afin qu’il vous remette un test de dépistage. Ce courrier vous est envoyé par la structure en charge des dépistages dans votre département. Vous pouvez aussi obtenir un kit de dépistage chez votre médecin traitant sans attendre votre lettre d’invitation, à l’occasion d’une consultation.
Votre médecin vous pose les questions qui lui permettront de déterminer votre niveau de risque et vous oriente vers la modalité de dépistage adaptée à votre situation.
Le test et son interprétation sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sans avance de frais de votre part. La consultation chez le médecin traitant est remboursée à 70 % par l’assurance maladie, sur la base du tarif conventionné de 25 euros (source : ameli.fr). Le reste à votre charge est remboursé par votre complémentaire de santé (assurance, mutuelle) si vous en avez une.
A noter : si vous êtes bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-c) ou de l’aide médicale d’État (AME), vous n’aurez pas d’argent à avancer pour la consultation chez le médecin traitant. Tout sera pris en charge par l’assurance maladie.
Votre structure en charge des dépistages dans le Finistère :
CRCDC – Téléphone : 02 98 33 85 10